Nommée d’après Gaillard de Marentonneau, botaniste français du XVIIIe siècle, la gaillarde aristée, aux fleurs inodores, attire les pollinisateurs estivaux, soit les papillons et les abeilles, ainsi que les coléoptères, qui s’en nourrissent et s’en font un refuge et un abri. Elle sert aussi à produire des plaques de fleurs sauvages pour la restauration des aires de plantes indigènes. Sa résistance à la sécheresse et l’attrait de ses fleurs jaunes et violettes en font un bel ajout dans tout jardin de prairie.

Couleur de fleur:

• Orange

Saison de floraison:

• Été

Mois de floraison:

• Août
• Juillet
• Juin

Rareté au Canada:

Espèce commune classifiée d’« exotique » au Québec, en Ontario et au Yukon.

Aspect physique:

Cette vivace velue, ayant parfois une seule tige ou une ramification de plusieurs, fait 70 cm, porte des feuilles alternes soyeuses, à bord entier ou grossièrement lobé et à limbe lancéolé ou spatulé. De longs pédoncules soutiennent un capitule ayant entre 60 et 120 petites fleurs tubulées laineuses au centre, et entre 12 et 18 fleurons ligulés à base violette et à bout trilobé. Les fruits contiennent une seule graine touffue de poils.

Espèces similaires:

Coréopsis des teinturiers (Coreopsis tinctoria Nutt.)

Jardinage:

Les graines ou les semis s’achètent aux serristes ou aux fournisseurs spécialisés en horticulture indigène. La gaillarde aristée attire les papillons et s’intègre bien aux jardins de prairie ou de pré. Elle se propage à partir de graines ou par la division d’un plant en place.

Répartition au Canada:

• Alberta
• Colombie-Britannique
• Manitoba
• Ontario
• Québec
• Saskatchewan
• Territoires du Nord-Ouest
• Yukon

Types de prairie:

• Prairie d’herbes hautes
• Prairie de fétuques
• Prairie mixte

Habitats:

• Bordure des routes
• Forêts claires
• Prairie
• Prés vallonnés
• Voies ferrées

Humidité:

• Normal
• Sec

Lumière:

• Plein soleil

Sol:

• Argileux
• Limoneux
• Sableux