Moustiques

Manitoba Museum

Mouches ()

Culicidae

Sans être un pollinisateur important, sauf de quelques orchidées, le moustique adulte se nourrit de nectar et de divers sucs. La femelle a besoin de sang pour assurer la survie de ses œufs. L’insecte est attiré par le dioxyde de carbone issu de la respiration des animaux et suce le sang d’amphibiens, d’oiseaux, de reptiles et de mammifères (y compris l’être humain). Il peut propager la malaria, la fièvre jaune, la dengue et l’encéphalite. Les larves s’alimentent d’algues, de protozoaires, de matière organique et parfois d’autres larves.

Genres et espèces representatives:

Aedes nigripes

Cycle de vie des pollinisateurs:

Une seule génération ou plusieurs sont produites annuellement. La femelle pond ses œufs par groupes de 50 à 200 œufs, habituellement à la surface d’une eau stagnante ou au-dessus de la ligne d’eau des zones inondables. Les œufs hibernent puis éclosent au printemps. La durée du développement larvaire dépend de l’espèce et de la température. Le stade pupaire dure habituellement moins d’une semaine et l’adulte remonte ensuite à la surface de l’eau.

Statut de rareté:

Commun. Certaines espèces sont classifiées de « sensibles » ou d’« exotiques » dans certaines parties de leur aire de répartition.

Apparence physique:

Ces petits insectes frêles font entre 3 et 15 mm. Ils ont des écailles sur les nervures des ailes, la majorité du corps et sur les pattes, longues et minces. La trompe, élancée, est bien plus longue que la tête, de petite taille, et chez la femelle s’avère particulièrement effilée et pointue. Les antennes, duveteuses chez les mâles, sont composées de six segments ou plus.

Habitat des pollinisateurs:

Larves et pupes sont aquatiques, le plus souvent dans de l’eau stagnante : flaques temporaires, eau dans des contenants jetés, marécages, marais, flaques d’eau de pluie et de neige fondue, eau dans les arbres creux. Parfois elles sont présentes dans les cours d’eau ou ruisseaux à courant très faible.